La peinture des figurines

 

1. Introduction

1.1. Principes immuables

1.2. Pinceaux

1.3. Couleurs

2. Technique de peinture

2.1. La Théorie du cercle chromatique

2.2. La sous-couche

2.3. Les tons chairs

2.4. De l'utilisation du blanc et du noir comme couleurs

2.5. De l'utilisation des bruns

2.6. Le problème des chevaux gris

2.7. Les socles et le flocage

2.8. Le vernis

 

1. Introduction

Cela fait quelques années que je peins des figurines et j’ai essayé plein de méthodes avant de déterminer celle qui me convenait le mieux. Je ne prétends pas que ce soit la plus rapide ou la plus efficace, mais à mon point de vue c’est celle qui rend le mieux les couleurs : j’ai nommé la sous-couche blanche. Cependant contrairement à certains je n’ai pas élevé celle-ci au niveau d’un dogme. En effet dans certaines circonstances une sous-couche noire ou chair, par exemple sont aussi de très bon supports et son adaptés à un type de figurines donné.
A près avoir peint (barbouillé serait plus juste) deux armées à la peinture à maquettes (type Humbrol) je me suis par contre très vite tourné vers l’acrylique et j’y suis resté fidèle.
A chaque armée (j’en peins au moins une par an) j’expérimente de nouvelles techniques : à plats, à plats plus encrages et/ou ombrages/éclaircissements à la peinture, couche de base à l’encre, brossages divers et variés.

 

1.1. Principes immuables

J’applique cependant quelques principes immuables :
1) pour faire ressortir les reliefs on va du plus foncé au plus clair quitte à unifier le tout en repassant une couche d’encre appropriée.
2) Pour les tons chair : j’éclaircis toujours un peu avec un ton crème et j’y rajoute toujours une pointe d’encre verte pour un rendu plus humain et transparent. Par dessus je passe une couche légère d’encre chair ou noisette destinée à faire ressortir le relief de la figurine.
3) Les drapés noirs sont éclaircis avec un gris très foncé et un très léger brossage gris clair (presque blanc)
4) Les drapés blancs sont ombrés avec un très léger brossage gris clair et un léger brossage crème
5) Pour les armées antiques j’essaie de restreindre ma palette de la manière suivante :
Accès restreint aux couleurs primaires (rouge, jaune, bleu) et naturelles (ocres, bruns, gris, blanc, noir)
Le violet (la pourpre en fait) est réservé en petites quantités à une certaine élite de certaines civilisations
J’utilise beaucoup de doré, pas seulement pour représenter cette couleur mais aussi tous les alliages cuivrés (laiton, bronze principalement)
Le métal blanc (fer) ne commence à être diffusé qu’assez tard bien que les Hittites l’aient utilisé couramment avant l’an 1000 avant JC. Son emploi ne devient courant qu’à partir de l’expansion romaine que l’on peut fixer au commencement des guerres puniques
Le vert  n’est produit en grande quantité qu’à partir des débuts de l’Empire romain (20BC).
6) Les chevaux noirs et les objets noirs ont leur « couleur » (chromatiquement le noir –non plus que le blanc- n’est pas une couleur) rendue plus profonde par une couche d’encre bleue passée par dessus.
7) Je patine les armures avec selon le cas un lavis marron ou un lavis gris . Ce dernier donne un rendu plus propre qu’un lavis noir qui a tendance à baver et à être trop opaque par rapport au rendu désiré.

1.2. Pinceaux

J’ai enfin trouvé la gamme de pinceaux qui me convient. Vous pouvez la trouver chez tous les commerçants en arts graphiques. Il s’agit de :

Pinceaux pour la sous-couche :
Raphael série Kaerell 8394 Taille 4, 6, 8

Pinceaux pour la peinture :
Isabey Martre Kolinsky Série 6227 Taille 3/0, 2/0, 0, 1, 2, 3, 4

En entretenant comme il faut et régulièrement les pinceaux (eau chaude + savon suffisent) je n’ai pas encore changé les seconds que j’utilise depuis environ 5ans et les premiers sont capables de peindre deux à trois armées d’affilée sans difficulté.

1.3. Couleurs

Pour les couleurs j’essaie de limiter au maximum les mélanges –pas toujours stables en durée- aussi je me retrouve avec un grand nombre de pots de couleur (une centaine) de marques différentes. J’utilise les marques Citadel, Color Party, Miniature Paints, Ral Partha. Je n’utilise plus les couleurs Prince August suite à des mésaventures répétées relatives à la conservation des pots. De même, j’ai renoncé à l’utilisation des encres Miniature Paints dont les composants ont beaucoup de mal à se mélanger et avec lesquelles je n’ai pas obtenu de résultat correct. Le gros de ma gamme de couleurs est composé par les couleurs et encres Citadel. J’ai des couleurs remarquables dans les autres marques citées.

 

2. Technique utilisée

2.1. La théorie du cercle chromatique

C’est une théorie qui vous permet de vous fixer quelques règles qui permettent de ne pas faire trop de gaffes avec les couleurs.

a. Les couleurs primaires (rouge, jaune, bleu) s’éclaircissent ou s’assombrissent avec des tons plus clairs/foncés de la même gamme. Ceci est particulièrement vrai pour le rouge et conduit à bannir les éclaircissements au blanc et les assombrissements au noir (rouge + blanc = rose et rouge + noir=marron indéfinissable).

b. Les couleurs secondaires (vert, orange violet, rose et gris) s’éclaircissent et s’assombrissent soit en mélangeant un ton plus clair/foncé soit en ajoutant une ou plusieurs parts de l’une des deux composantes.

c. Les tons bruns, qui font intervenir les trois couleurs primaires se modifient de trois façons :

- en ajoutant du bleu vous foncez la couleur
- en ajoutant du jaune vous éclaircissez la couleur
- en ajoutant du rouge vous roussissez la couleur

d. les tons chairs méritent une attention particulière et la manière de les traiter est décrite plus bas
 

2.2. la sous couche

Vous devez, pour avoir une bonne adhérence de votre peinture sur la figurine effectuer un travail préliminaire à toute peinture qui est l’application d’une couche d’apprêt ou sous-couche. Plusieurs tons de sous couche existent et son utilisables, chacun avec ses avantages et ses défauts qu’il est préférable de connaître. D’autre part j’avoue franchement une préférence pour les sous couches en pot pour un bien meilleur rapport transparence/pouvoir couvrant/quantité/prix.

2.2.1. la sous couche blanche

C’est celle qui a ma préférence car c’est la plus polyvalente et celle qui accepte toutes les couleurs sans exception. Cependant travailler sur une sous couche blanche, si celle ci est polyvalente et  accepte toutes les couleurs, n’est pas toujours aisé ni rapide mais le rendu final n’en est  que meilleur. Deux techniques sont utilisables selon que vous utilisez comme première couche de couleur de la peinture ou de l’encre.

2.2.1.1. la couche de base à la peinture

C’est la méthode la plus simple et la plus classique. Vous travaillez par à plats de couleur directement sur la sous couche puis si vous le désirez vous travaillez ces couleurs par éclaircissement et ombrages soit à la peinture, soit à l’encre. l’utilisation conjointe des deux procédés est également possible.

2.2.1.2. la couche de base à l’encre

votre couche de base doit être appliquée avec soin sans déborder sur les zones qui doivent recevoir une encre de couleur différente. Si nécessaire vous pouvez appliquer une deuxième couche d’encre de la même couleur ou d’une couleur différente. LAISSEZ BIEN SECHER.
ensuite , avec un pinceau pas trop chargé en peinture appliquez sur les reliefs une couleur voisine.
passez ensuite de la même manière un deuxième ton plus clair.
finalement repassez une légère couche d’encre (un peu diluée) de ce qui fut votre couleur de base ou d’encre marron (pas trop foncé) ou chair.

2.2.2. la sous couche noire

2.2.2.1. Précautions à prendre

La sous couche noire est également une méthode très classique qui est souvent recommandée aux débutants en peinture de figurine pour « sa rapidité et sa simplicité ».
Autant le dire tout de suite, ce genre d’allégation est fausse car la peinture à la sous couche noire est pleine de pièges. En effet certaines couleurs à faible pouvoir colorant (rouges, jaunes , verts clairs en particulier) font apparaître le noir par en dessous et ce dernier les décolore. Pour éviter ceci vous avez deux possibilités :

a) repeindre en blanc les zones que vous devrez peindre dans ces tons plus clairs.

C’est une technique qui est décrite dans de nombreux manuels mais à quoi cela sert il de baser en noir si l’on doit repasser du blanc ?

b) opacifier la couleur en lui ajoutant une pointe de blanc :

c’est à dire une dose infime de blanc qui éclaircit à peine la couleur d’origine mais la rend opaque à la sous couche noire. Ceci vous permet d’obtenir rapidement et en moins de couches (toujours agréable pour garder la qualité de gravure de la figurine) le même résultat que celui obtenu par la méthode décrite ci-dessus.

Enfin, la sous couche noire ne permet pas d’obtenir  aussi facilement les grands à-plats colorés que permet la sous couche blanche.

Je considère que c’est une technique à réserver au unités où le noir ou les couleurs sombres dominent.

2.2.2.2. Le brossage à sec

C’est une technique qui est typique du peintre adepte de la sous couche noire. Elle consiste prélever une petite quantité de peinture avec le pinceau puis à essuyer ce dernier et à le passer rapidement sur la figurine . Les reliefs accrochent la couleur  et cette dernière ne se dépose pas dans les creux ce qui donne immédiatement du relief à la figurine et peut vous dispenser de travailler les ombrages. Par contre vous devrez travailler du foncé vers le clair en procédant par éclaircissements successifs.

a) les couleurs « normales»

les couleurs « normales », sous réserve des observations ci-dessus se prêtent bien au brossage à sec

b) les couleurs métalliques

Les couleurs métalliques sont particulièrement adaptée à la peinture des armes et armures des figurines .
Le brossage à sec d’une armure basée en noir est particulièrement aisé (attention aux excès de peinture lors du brossage cependant) et facilement réussi.

2.2.3. la sous couche chair

2.2.3.1. Pourquoi une sous-couche chair ?

La sous couche chair est intéressante quant vous avez à peindre de nombreuses figurines peu vêtues et dont une grande partie du corps est visible. Elle peut alors être une alternative de sous couche intéressante d’autant plus qu’elle est à peu près aussi polyvalente que la sous couche blanche.

2.2.3.2. Les techniques utilisables avec une sous couche chair

Avec une sous couche chair vous pouvez utiliser les techniques valables pour la sous couche blanche et la sous couche noire à savoir  les à plats de couleur, la base à l’encre et le brossage à sec.

2.2.4. la sous couche au lavis noir

2.2.4.1. Précautions à prendre

L’encre ou le lavis noir ne sont pas à proprement parler des sous couches il faudra donc faire très attention quand vous manipulerez vos figurines et l’utilisation d’un vernis solide est particulièrement recommandé. Cependant , même s’il ne s’agit pas d’une réelle sous couche, elle représente un premier apprêt et rend le métal plus apte à recevoir la peinture.
Prévoyez une blouse ou un tablier et un grand chiffon quand vous utilisez cette technique car elle est particulièrement salissante.

2.2.4.2.  Pourquoi une sous couche au lavis noir ?

Le lavis noir a pour avantage principal de faire ressortir instantanément la totalité des détails de la gravure de la figurine. Utilisé avec ou sans sous couche blanche il est idéal pour les figurines en armure , un brossage métal suffisant après le passage de la couche d’encre .

2.2.4.3. Les techniques utilisables

Le Lavis noir  est une technique assimilable à celle de la sous couche noire. Attention à ne pas utiliser une peinture trop liquide car vous risqueriez de dissoudre l’encre qui sert de base . C’est pour cela que le brossage à sec est particulièrement adapté à cette sous-couche.
Si vous l’utilisez  comme couche de base sur une sous couche blanche l’usage peut être différent car vous risquez moins de dissoudre la couche de base. Vous pouvez alors utiliser également quelques à plats quand ceux-ci s’avèrent nécessaires.

2.2.5. la sous couche colorée (bleue, rouge, verte, brune,…)

Une sous couche colorée (principalement diffusée en bombe) n’est intéressante que si vous avez des figurines dont la couleur de la sous couche est la couleur dominante. La technique est la même que celle recommandée pour la sous couche noire à la différence notable que quand vous effectuez un brossage vous devez tenir compte du fait que la couleur qui apparaîtra en ombrage sera une couleur différente du noir . l’effet peut être intéressant mais gare aux surprises également !

 

2.3. les tons chair

2.3.1. De l’utilisation des tons chair

Comme le dit si bien leur dénomination, leur principal usage est de représenter la couleur de la peau des personnages.
Cependant ils peuvent avoir d’autres usages tels que peinture de naseaux, éclaircissements de tons bois, s’il s’agit de carnations foncées représentation des arcs, manches de lances, cuirs divers et variés.

 

2.3.2. Modifier un ton chair

Personnellement, je n’utilise jamais un ton chair du commerce tel qu’il est livré. En effet il y a toujours une dominante qui est, à mon point de vue néfaste au rendu recherché, en particulier pour les carnations de type européen. Cette dominante est , au choix du fabricant, rose, rouge, jaune ou orange.
Pour casser cet effet j’utilise toujours une addition d’un ton crème avec une goutte (à prendre au sens littéral du terme) d’encre verte. Ceci permet de casser la dominante et d’obtenir un ton plus uni et plus translucide (très légèrement). La recette utilisée est
3 parts du ton chair choisi
2à 3 parts de ton crème
1à 2 parts d’un ton chair plus clair
1 goutte d’encre verte

 

2.3.3. Créer un ton chair  si l’on n’a pas de peinture chair

Vous n’avez pas de peinture chair et vous en avez besoin. Il faut donc en fabriquer
Vous allez partir avec une dose de rouge et trois à quatre doses de jaune pour obtenir un orange pâle.
Vous y ajoutez au moins 4 doses de couleur crème (pas de blanc) et une goutte d’encre verte.
Eclaircissez si nécessaire selon votre inspiration et les besoins que vous avez.
Au besoin ajoutez une goutte d’encre brune au mélange.

Vous pouvez également obtenir un bon résultat en éclaircissant progressivement un marron du type Terre de Sienne brûlée avec un ton crème.

2.4. de l’utilisation du blanc et du noir comme couleurs

Il est difficile d’obtenir un bon rendu avec les non-couleurs que sont le blanc et le noir. En effet dans le cas du blanc vous ne pouvez travailler que par ombrages et dans le cas du noir que par éclaircissements progressifs. Or il est important que ceux-ci soient soient suffisamment sensibles pour donner du relief mais pas trop pour que la figurine reste blanche ou noire selon le cas sans que l’on ait l’impression que sa couleur réelle est le gris ou le jaune.

 

2.4.1. Travailler avec le blanc

Pour cela deux écoles principales : celle de la sous couche blanche et celle de la sous couche noire .
Si vous travaillez sur une base noire, faites un brossage énergique de blanc sans pour autant trop aller dans les creux de la figurine. Les zones d’ombrages se feront instantanément mais risquent d’être trop foncées pour ce que vous souhaitez représenter.
Si vous travaillez sur une base blanche , repassez d’abord un couche de blanc sur votre figurine. La sous couche est toujours un peu transparente  et il n’est jamais bon de peindre des ombrages directement sur elle. Sur les reliefs passez un léger brossage gris clair (presque blanc) puis par dessus un très léger brossage crème.
Pour les chevaux blancs , peignez les naseaux en un ton chair très léger. La crinière et la queue peuvent être peintes dans un blond pâle (crème) ou dans un gris pâle sur les quel vous aurez passé un léger lavis couleur chair pour avoir du relief. Vous pourrez le ré-estomper avec un nouveau brossage léger de la couleur d’origine.

 

2.4.2. Travailler avec le noir

Pour cela deux écoles principales : celle de la sous couche blanche et celle de la sous couche noire .
Si vous travaillez sur une base noire il n’est pas nécessaire, comme dans le cas du blanc, de repasser une couche de noir. En effet, la sous couche noire est généralement suffisamment opaque pour que vous puissiez travailler directement dessus. Attention cependant à utiliser dans ce cas un vernis résistant cas vous aurez une épaisseur de peinture de moins…
Les éclaircissements se font au choix avec un bleu très foncé ou avec un gris très foncé à foncé. Quelques léger brossages gris clair sont envisageables mais attention à ce qu’ils ne soient pas trop importants et ne soient pas la couleur dominante de la figurine.
Une fois les éclaircissement faits, il est recommandé, pour les fondre à la couleur de base et pour intensifier celle ci, de passer une couche d’encre bleu foncé.

Si vous travaillez sur une base blanche passez une couche de noir puis procédez comme décrit précédemment pour les éclaircissements et le lavis de finition. Attention cependant : si vous peignez des chevaux noirs harnachés, faites attention à ne pas passer de noir sur le harnais, vous auriez alors des difficultés pour avoir un harnais où le coloris, même s’il est le même à la base, soit constamment identique.
Si cela vous arrivait néanmoins n’hésitez pas à mettre une goutte de blanc dans votre couleur pour l’opacifier si nécessaire.
Pour les chevaux noirs essayez de leur donner du relief en leur faisant une crinière et une queue blondes avec la même technique que pour les chevaux blancs. Si vous voulez rester à ce qui se fait dans la nature laisser les crinières et queues en noir mais brossez les sot en marron roux léger soit en gris foncé avant de passer le lavis bleu . n’hésiter pas à faire des éclaircissements un peu prononcés car le lavis les foncera.
Attention à ne pas les faire trop clairs non plus car alors la figurine paraîtra bleue et non plus noire.
Et je ne connais qu’un seul cheval bleu de nuit : Xanthos, le cheval d’Achille…

2.5. travailler les bruns

Vous pouvez indifféremment travailler sur une sous-couche noire, blanche ou brune. Cette dernière est plus particulièrement à utiliser pour les chevaux et autres animaux/monstres.
Sur une sous couche brune ou noire la méthode du brossage à sec est préconisée avec des éclaircissement progressifs sur les reliefs.
Sur une sous couche blanche deux méthodes possibles :
Sur une couche de base à l’encre brune passez une légère couche d’un marron proche de la couleur de l’encre sans trop aller dans les creux. Puis éclaircissez progressivement en deux passages successifs uniquement sur les reliefs sans pour autant faire un brossage à sec. Cette méthode s’apparente plus à un surlignage qu’à un véritable brossage à sec.
Pour fondre les couleurs repassez un lavis de l’encre d’origine ou d’une encre un ton plus clair.
Sur une couche de base en à-plat de couleur procédez de même mais par zones plus importantes. Le premier éclaircissement peut même s’effectuer par brossage à sec.

2.6. le problème posé par les chevaux gris

La peinture d’un cheval gris qui ait un bon rendu est délicate et j’ai mis plusieurs années à trouver un méthode valable.
Je vous l’expose telle que je l’utilise :
Utilisez une sous couche blanche .
Sur cette sous couche passez un premier lavis noir ou gris (gris est préférable)
Brossez ensuite légèrement les reliefs  avec un gris foncé
Enfin faites deux brossages successifs partiels et croisés de deux tons de gris
Pour finir faites si nécessaire un très léger brossage blanc ou crème .
Peignez la crinière et la queue en gris clair sur lequel vous passerez un lavis gris, les naseaux en crème avec une pointe de chair claire.
Ce traitement des gris est également valable pour les armées qui contiennent des éléphants.

2.7. les socles et le flocage

Pour les socles je considère qu’il vaut mieux un socle léger et souple qu’un socle rigide et lourd. La rigidification du socle se fait avec le flocage utilisé.
Je colle mes figurines sur des socles en bristol collés sur du caoutchouc aimanté fin (épaisseur *8/10mm)adhésif (Vous le trouvez chez Weber Plastiques, rue de Poitou à Paris au prix de 300FRFHT le mètre en 60cm de large).
Avant de floquer je passe une couche de peinture verte (couleur passe-partout pour les socles) puis je passe au pinceau de la colle à bois et je trempe le socle dans différents flocages (poudre verte, sables divers, granulés de liège, sciure marron) . le côté aléatoire donne un résultat intéressant. Après je brosse les granulés de liège en deux tons de gris et il ne reste plus qu’à vernir le socle.

2.8. les vernis

J’utilise deux vernis.
Tous deux sont des vernis acryliques.
L’un est un vernis mat qui se passe au pinceau de marque Lefranc. Il est épais, assez long à sécher mais très solide sauf sur les pointes où il s’use vite . Autre avantage pour un vernis au pinceau : il s’étale très bien et ne fait pas de gouttes.Il accepte particulièrement bien les retouches. Par contre, malgré son appellation mat, il est brillant.
L’autre est un vernis en bombe (marque Nuance)  que l’on trouve dans les grandes surfaces de bricolage .
Il existe en mat, satiné et brillant .
Le mat est mat et matifie trop les couleurs.
Le brillant est réellement brillant et devient gênant pour un rendu réaliste.
Le satiné a ma préférence  pour son respect des couleurs et son rendu naturel, légérement brillant mais sans excès.

 

J’espère que ces quelques astuces pourront aider les débutants en matière de peinture.

 

A très bientôt
JYT